lundi 29 octobre 2007

Première à l'opéra

Je ne suis pas rentrée seule à Vienne, Typhaine est revenue avec moi. C'est bien plus amusant de visiter à deux. Du coup, on se fait notre petit programme. En l'occurence, nous avions prévu pour dimanche une soirée à l'opéra, où se jouait le ballet Coppélia.

Par où commencer? Par le début, sans doute: la file. Une file assez longue. Le soir de la représentation, nous nous sommes rendues à l'opéra pour acheter des Stehplatz, c'est-à-dire, des places debout. Elles ont l'avantage d'être à un prix défiant la concurrence: 2 ou 3,5 euros. Moins cher que le cinéma, c'est ce qui s'appelle rendre la culture accessible, non? Nous avons pris des places pour le parterre, celles à 3,5. Après avoir acheté les places, nous avons suivi le mouvement: les gens se rendaient déjà vers la salle. Le personnel de l'opéra nous a guidés et fait patienter dans une autre file, bien sagement sur le côté. Puis enfin nous avons pu entrer dans la salle et nous installer. Il y a des balustrades pour s'accouder. Les Stehplatz du parterre sont très bien situées. A la différence de l'opéra à Liège, chaque spectateur a ici son petit écran pour les sous-titres pendant la représentation. Mais de toute façon, je n'allais pas avoir l'occasion d'en tester le fonctionnement pour un ballet!!!

Une dame de l'opéra nous a alors expliqué en allemand et en anglais (devinez quelle version j'ai compris..) le déroulement de la soirée. On peut laisser quelque chose (une écharpe par exemple) sur la balustrade pour réserver la place où on se trouve, puis on peut sortir mais on doit revenir au plus tard 10 min avant la représentation. Les vestiaires sont obligatoires et gratuits. Il y aura une pause après chaque acte.

Typhaine et moi nous précipitons pour manger un bout, on n'avait rien mangé à midi. Direction le Subway, une sandwicherie version fast-food. Là, ça a été assez folklorique de commander ce qu'on voulait, mais nous y sommes arrivées. Malheureusement les déceptions culinaires n'étaient pas finies pour nous. Nous avions commander un menu. On s'attendait à le voir arriver avec des frites (comme au Pans & Company en Espagne, miam) mais non, il fallait entendre par chips, des chips, et pas chips au sens anglais, c'est-à-dire des frites. Et à propos de chips, comme si ce n'était pas assez scandaleux de considérer ça comme un accompagnement pour un repas, c'était des sachets minuscules, plus petits que ceux qu'on achète à la buvette d'une salle de basket. Ils nous verront plus chez Subway.

Retour à l'opéra. La représentation est magnifique. L'histoire (qu'on avait lue sur le net avant d'aller, par précaution - on a préparé ça comme des pros) est très bien, les costumes et les décors superbes. Génial! J'aime décidément beaucoup les ballets.

On profite des pauses entre les actes pour s'asseoir ou aller aux toilettes. Après la représentation, on s'attarde un peu pour mieux regarder la salle. La déco est luxueuse mais pas surchargée, c'est un équilibre délicat entre la simplicité et le kitsch qu'on attend d'un endroit pareil, avec ses dorures et son lustre en cristal de Bohême poli à la main (je sais pas s'il l'est vraiment, mais c'est ce qu'on nous a dit de presque tous les lustres qu'on a vus jusqu'à présent).

Une soirée très agréable. La première d'une longue série sûrement.

Aucun commentaire: