lundi 20 octobre 2008

Un peu de tourisme - Tulln

Une de mes activités préférées en Autriche est évidemment de partir à la découverte de la ville de Vienne ou d'un autre endroit du pays.

Le temps était très beau... Une véritable invitation à découvrir les petites villes le long du Danube. Je saute dans ma voiture (enfin, pas littéralement, elle était quand même garée à 2 km de chez moi!) et en route.

Le Danube

Premier arrêt: Tulln, une petite ville de 14 000 habitants à une quarantaine de kilomètres de Vienne.

La jolie petite place où j'ai mangé mes tartines

A peine mentionnée dans les guides touristiques, Tulln m'a pourtant réservé quelques bonnes surprises.



On y remarque la présence de Hundertwasser, qui devait certainement s'être lancé le défi de reconstruire l'Autriche de toutes les couleurs.

J'étais toute seule, alors évidemment, les photos, c'était pas facile


Il s'agit de la ville natale du peintre Egon Schiele. Un musée lui est d'ailleurs consacré.

Autoportrait. Le style de Schiele, j'aime pas tellement. Ses personnages sont inquiétants je trouve.

Mais il a par contre peint des paysages qui me plaisent beaucoup.

La statue d'Egon Schiele à Tulln. Sur son chevalet, une des ses oeuvres les plus connues.

La dame sur le chevalet, c'est elle.

Le musée Egon Schiele


Tulln est également connue pour être l'endroit où Attila (alias le roi Etzel) voit Gudrun (alias Kriemhild) et lui fait sa demande en mariage dans la Chanson des Nibelungen, un poème épique en moyen haut-allemand du XIIIe siècle. C'est cette oeuvre qui a inspiré Richard Wagner pour L'Anneau du Nibelung, un cycle de 4 drames (un quinzaine d'heures de représentation, faut aimer l'opéra!!!) L'épisode entre Attila et Gudrun est d'ailleurs immortalisé par une fontaine dans la petite ville le long du Danube.

La fontaine des Nibelungen

Une statue de rat parmi celles des personnages de l'épopée. Sa présence reste mystérieuse... (mais elle fait l'objet d'une investigation)

lundi 13 octobre 2008

Mon appart

Salut les petits curieux, j'ai préparé pour vous quelques photos de ma chambre, sous tous les angles.

Mon immense lit, très confortable...

Le coin bureau, c'est de là que j'écris la plupart des messages que je mets sur ce blog.

Le coin vêtements et la partie salon.

Le reste du salon, à côté de la porte. Et le miroir dans lequel on voit la photographe. Je suis éblouissante, non?

Une nouveauté cette année, j'ai emmené mon vélo.

Mon vélo (le vert) dans la salle à vélos. Ma bécane est garée à côté de celle de mon petit voisin ;-)

vendredi 10 octobre 2008

Emilie à l'école

Aujourd'hui, c'était mon premier jour d'école.
J'avais sagement préparé mon sac la veille, comme une gentille petite élève studieuse le ferait. A 9h, j'étais prête. J'ai quitté la maison, et avec une certaine appréhension, je suis allée à l'école.


J'ai décidé d'assister à certains cours dans une école où je travaille, histoire de voir un peu comment ça se passe ici et surtout pour me plonger dans un environnement germanophone, ce qui ne peut que m'être profitable. J'ai donc assisté aujourd'hui à mon premier cours. C'était un cours d'une nouvelle matière, enseignée seulement depuis quelques années: techniques de présentation. Les élèves y apprennent comment présenter des exposés : recherches, préparation, présentation en utilisant le tableau, les transparents, les diapo power point, etc. C'était intéressant et j'ai appris plein de vocabulaire nouveau. J'étais un peu nerveuse pour ce qui est de la compréhension mais je pense avoir compris plus ou moins 70% de ce qui s'est dit. Pour une première fois, je suis assez satisfaite.

J'étais en classe avec des élèves de 5e (= 3e en Belgique). J'ai certains d'entre eux au cours de français. C'était plutôt bizarre comme situation...

C'est pas un appart, c'est un hôtel!

Bon, ça ne sert à rien de me voiler la face, je suis un oiseau de nuit. Une chouette fille comme dirait mon père! (Ouais, l'humour, c'est de famille!) Du coup, quand je me lève le matin, après avoir laissé sonner MES réveilS toutes les dix minutes pendant une heure, j'ai l'air d'un paresseux insomniaque. Pour ceux qui auraient du mal à s'imaginer, disons que la pauvre bête ferait pitié à voir.


Ce matin, j'étais dans ma cuisine, toujours dans mon pyjama rose (évidemment), les cheveux en bataille et les yeux bouffis de sommeil, et je préparais, en me dirigeant à l'instinct, mes tartines aux granulés de chocolat. Tout à coup, la porte de la salle de bain s'ouvre, et j'aperçois, par mes paupières entrouvertes, un inconnu en caleçon qui traverse ma cuisine.

L'inconnu : " 'jour"
Moi, automatiquement : " 'lut"

Attends, j'ai des hallucinations, je n'ai pourtant pas bu la veille. Les pièces du puzzle se mettent en place: ma coloc m'avait dit qu'un ami à elle, qui avait oublié ses clés, allait passer la nuit chez nous, ainsi qu'un de ses potes. Sympa comme première rencontre: moi qui vient de tomber du lit et lui autant vêtu qu'un chippendale...



C'est pas que ça me dérange de croiser des mecs en petite tenue dans mon appart, mais là, je m'en serais bien passée. J'allais manger et le mec en question n'était pas le sosie d'Adonis...

jeudi 9 octobre 2008

Le basket, c'est reparti

Puisque j'étais installée et que j'avais enfin déballé mes affaires de sport, j'ai enfin pu faire mon retour sur le parquet viennois.
Et là, les surprises s'enchaînent. J'avais accueilli avec enthousiasme la nouvelle d'un match le lundi 6 avec mon équipe mixte, les Kinder Surprises (private joke, on avait pas trouvé de nom, et c'était à Pâques; depuis lors, nous cherchons activement un nom.) A l'entrainement avec mon équipe de filles, j'apprends qu'on a un match le dimanche 5.
1 entrainement et 2 matches en 4 jours, c'est trop? Mais non!

L'entrainement se passe bien. Le match, c'est une autre histoire. On m'a donné le numéro 19. Notre équipement est bleu marine, l'autre est blanc. Bon, j'ai marqué, et j'ai joué plus que je ne le pensais, pour une première fois avec cette équipe, mais on s'est pris 20 points! Ce qui est plutôt drôle, c'est que dans l'autre équipe, il y avait une de mes élèves. C'était bizarre de se voir en classe deux jours plus tard...

Le lendemain, le match se passe nettement mieux: victoire de 29 points. J'ai mis mon 3 points, je suis contente. Le système est toujours le même: les filles ont un point bonus pour les paniers de plein jeu. C'était donc un 4 points! Et le 2 points (j'ai attrapé un rebond, par je ne sais quel hasard) comptait pour 3. Il y a quelques nouveaux dans l'équipe, notamment une autre fille, Sarah. Je la connaissais pour avoir joué avec elles à un tournoi la saison passée et on a fait quelques entrainements ensemble. C'est une fille sympa et une bonne joueuse; heureusement, car j'étais assez furax d'apprendre qu'il y avait une quatrième fille dans l'équipe. Moi qui me plaignait déjà de ne pas avoir assez de temps de jeu. Par chance, lundi, une des autres filles n'était pas là, donc on a eu un temps de jeu raisonnable.


Après tout ça, j'étais épuisée, parce que, bien sûr, on ne rentre pas à la maison tout de suite après le match. Comme je suis Miss Dernière Minute (ou Little Miss Late), mes leçons pour le lendemain n'étaient pas prêtes. C'est dur d'assurer l'animation en classe quand on entend le lit qui nous appelle.

Maintenant que je suis reposée, je suis contente d'avoir recommencé, ça me manquait... En plus, je parle beaucoup plus allemand maintenant, je crois que ça va m'aider à progresser. Peut-être même que j'arriverai à m'énerver en allemand d'ici la fin de la saison....

samedi 4 octobre 2008

Les Autrichiens ont-ils de l'humour?

L'autre jour, j'étais dans les embouteillages, et j'avais tout le temps d'observer les environs. À gauche de la route, je vois un panneau avec une flèche qui indique "Musée du chauffage". Tiens, un musée du chauffage, c'est original. Je pense pas l'avoir vu dans un guide touristique. Pourtant j'en ai quand même trois rien que pour Vienne!!!
En regardant de l'autre côté de la route, je vois un autre panneau indiquant la même direction. Sur celui-là, il était écrit... "Musée du schnaps"!

vendredi 3 octobre 2008

Travailler, c'est trop dur

Hier, c'était mon premier jour de boulot. J'ai beaucoup de chance, je suis dans les mêmes écoles que l'année passée. Je suis donc en terrain connu. C'est moins de stress.

J'arrive dans la première école pour le cours de 8h (dur dur de se lever surtout après m'être réinstallée dans ma chambre si tard). Là, mes collègues me disent qu'elles n'ont pas besoin de mes services aujourd'hui. Je me suis levée pour rien... Aaaaaaargh! Bon, allez, c'est le premier jour, je suis encore motivée... Je rentre déjeuner à la maison, puis je me rends dans l'autre école.
Cours avec les 7e (= 5e en Belgique): aujourd'hui, ils font de la grammaire, donc pas besoin de moi. Et les 8e (= rhétos) juste après? Ils sont en voyage à Prague cette semaine. Oh, les pauvres!
Ma collègue me demande si je veux venir pour les débutants l'après-midi. Ben oui, je me suis levée et j'ai préparé des activités... Fin de journée, j'affiche un bilan plutôt léger: une heure de cours à la place des quatre prévues. Moi, je m'en fous, je suis quand même payée la même chose, que je fasse mes heures ou pas.

Et le vendredi, j'ai congé. Vraiment trop dur, ce boulot...

jeudi 2 octobre 2008

Room sweet room

Comme ça fait plaisir de retrouver sa chambre! Il m'aura fallu un peu moins de 12h pour nettoyer ma chambre et m'y réinstaller. Passer l'aspirateur a été plutôt long: il faut dire que j'ai retrouvé par terre assez de cheveux pour faire une perruque. Je sais que je me répète, mais c'est phénoménal, j'avais jamais vu ça. Je pensais qu'il fallait au moins être comme le cousin Machin de la famille Addams pour en avoir autant.


Ensuite, j'ai fait comme d'habitude: pour ranger, je commence par mettre en désordre. Ce qui veut dire ouvrir toutes les valises et étaler leur contenu sur la moindre surface disponible, en n'épargnant qu'un bout de plancher, qui sert de piste dans cette jungle impénétrable de vêtements, chaussures, livres, shampoing, et j'en passe... Il fallait presque se frayer un chemin à la machette pour traverser ma chambre. Heureusement, j'ai l'habitude:


Et puisque j'avais la tenue, j'ai entrepris des fouilles archéologiques dans le placard pour retrouver ce que j'y avais laissé trois mois plus tôt. Après un travail d'organisation méticuleux, vers 1h30 (oui, oui, du matin), j'ai décidé que je méritais une bonne douche. Satisfaite de l'état de ma chambre, je me suis enfin glissée dans mon lit douillet. Tiens, ça fait tout bizarre d'avoir autant d'espace pour moi toute seule. Un an plus tôt, j'avais déjà eu la même pensée en m'endormant...

Le résultat:

Avant

Après

Le laisser-passer A38

Je ne sais pas d'où cette idée m'est venue, mais je me suis dit: "Tiens, si j'étudiais à Vienne?"
D'abord, je dois prendre mes renseignements. Qui aurait cru que c'était si difficile d'obtenir une information? C'est un peu comme la maison qui rend fou dans les Douze Travaux d'Astérix. Vous vous rappelez de cet épisode, quand ils essaient d'avoir le laisser-passer A38.


Pour ceux qui ont envie de se rafraîchir la mémoire:
http://www.youtube.com/watch?v=ZdafC1Va8HM

Je vais à l'unif où mon aventure commence dans le bâtiment principal en faisant la file. Quand c'est finalement mon tour, la personne m'explique qu'elle ne peut pas me renseigner: je dois aller au département d'anglais et au département de romanes sur le campus. Bien, je pars pour une petite balade dans les rues de Vienne, direction le campus. Une fois là-bas, je commence par le département d'anglais, où on me répond que ce n'est pas à eux que je dois m'adresser mais à une dame... dans le bâtiment principal. J'en viens! Non mais ils se moquent de qui?

Au département de romanes, c'est à peine plus efficace. N'ayant aucune idée de la personne à voir, je m'adresse au secrétariat. De là, on m'envoie au bureau d'à côté... où je suis accueillie par un gentil petit cocker noir. Sa maîtresse me renvoie à un autre professeur, qui n'est évidemment pas présent ce jour-là... Et moi, j'avais un peu l'impression d'être une balle de tennis qu'on envoie d'un côté à l'autre du court. Balader les étudiants d'un bureau à l'autre tient en effet du sport, et ils sont passés pro à l'unif.

Journée aussi riche en résultats que la tête d'un chauve en cheveux... mais je suis déjà contente de pas avoir perdu la mienne, de tête!!!

mercredi 1 octobre 2008

Roméo et Juliette

Je n'ai pas pu résister longtemps. Moins d'une semaine après mon retour dans la capitale autrichienne, je me suis précipitée à l'opéra pour voir Roméo et Juliette de Charles Gounod. J'ai adoré.


Oh, bien sûr, le prix des places a augmenté. Bien sûr, on est mal mis, debout, pour voir un spectacle qui dure plusieurs heures. Et la promiscuité avec une foule de touristes, pour la plupart aussi insupportables que mal élevés, est difficile. Mais l'envie de voir ces spectacles d'une grande qualité, pour un prix qui se révèle malgré tout imbattable, est la plus forte. On oublie vite tous les désagréments quand la musique nous emporte. Surtout quand elle est aussi belle que celle de Gounod.


Tout les éléments y étaient : une mise en scène superbe, ni trop classique ni trop moderne, une très belle musique et une histoire qui a fait ses preuves. Ce sont les ingrédients pour une soirée agréable.

Dans la salle qui m'est devenue familière, j'ai eu le sentiment de n'avoir jamais quitté Vienne.

Ne manquez pas "Le retour de Sissi" - bientôt au cinéma

Après avoir bien profité de mes vacances à Munich où l'accueil est toujours aussi excellent, j'ai retrouvé mon carrosse pour de longues heures de voyage. Direction: Vienne.
Le trajet s'est déroulé sans grand événement. Un temps de merde, avec quelques imitations du déluge assez réalistes. Je parie que je n'avais pas eu un aussi mauvais temps en hiver. Welcome back!
Quelques divergences d'opinion avec mon GPS ont brisé la monotonie du voyage. J'avais beau lui expliquer que je connaissais le chemin, il s'obstinait à vouloir me faire sortir de l'autoroute. Même plus besoin d'une vraie personne pour me prendre la tête! On n'arrête pas le progrès.

Je vous mens pas, je suis bien à Vienne. Voici la preuve par satellite.

Comme ça m'a fait plaisir de reconnaître les environs de Vienne après plus ou moins 6h de trajet. Comme ça m'a fait plaisir de revoir le château de Schönbrunn en passant. Ca m'a même presque fait plaisir de me retrouver dans les embouteillages à l'heure de pointe sur la ceinture, mais bon faut pas exagérer non plus.

Le plus dur restait à faire. Une fois dans ma rue, je devais trouver une place stratégique: pas trop loin de ma porte et de préférence du bon côté de la route. Vu comme ma voiture était remplie, le moindre centimètre gagné pour la décharger était d'une importance capitale. Ne dit-on pas que tout vient à point à qui sait attendre? L'adage s'est vérifié car après environ 10 minutes à tourner autour du pâté de maisons, j'ai trouvé la place parfaite: juste devant ma porte!

Un autre sport commençait alors: décharger la voiture et monter tout jusqu'à mon appart. Ceux qui sont venus savent que je ne mens pas en décrivant le parcours du combattant qui sépare la porte d'entrée à celle de mon appartement. Pourtant, malgré toutes ces marches et tous ces couloirs, ça m'a paru moins difficile que l'an dernier. Bien sûr, j'ai eu l'aide de ma coloc et d'une de ses amies. On peut aussi supposer que j'avais moins de choses que l'an dernier. Mais moi, je crois que c'est une question d'entraînement, j'ai l'habitude de ces escaliers maintenant!

Home sweet home!!!! Ca fait du bien d'être à la maison! Mais voilà, je n'ai pas vraiment retrouvé ma chambre. Pendant mon absence, j'avais décidé de la sous-louer. Je m'appelle pas Crésus et il fallait bien payer le loyer, même si je n'étais pas là. Et cette fille qui a habité chez moi avait demandé pour rester jusqu'à la fin du mois. Du coup, j'ai demandé l'asile à ma coloc, Andreea.

Elle et moi, on s'entend plutôt bien. Heureusement, sinon on se serait déjà entre-tuées. En plus, une de ses amies s'est également installée chez nous, le temps qu'elle trouve un appart. C'est difficile de vivre les unes sur les autres comme ça. Pas moyen de se sentir vraiment chez soi quand on vit toujours dans ses valises, et que j'ai entassé tout ce qui n'était pas indispensable dans le placard.


Emilie alias Mme Propre - plus forte que la poussière
Rien ne résiste à la tornade nettoyante. Aucune saleté ne survit à la magie de la fée du logis armée de son aspirateur. Pour ceux qui auraient des doutes, je précise que je suis cette Conchita qui redonne en quelques heures son aspect d'antant à n'importe quelle cuisine!



Quelle ne fut pas ma surprise, une fois rentrée, et une fois passée la première impression de bien-être, de réaliser que la cuisine et le reste de l'appart étaient dans un état lamentable. On aurait presque dit que personne n'avait nettoyé en mon absence. Hors de question de vivre dans une porcherie. Moins de 24h après mon arrivée, la cuisine avait retrouvé son apparence normale. Mais pour cela, il a fallu frotter, épousseter, aspirer, ranger, sortir les poubelles, et surmonter mon dégoût. Horreur suprême, nous devions faire face à une invasion d'insectes. Prenant mon courage à deux mains, j'ai escaladé les meubles pour aspirer ces hôtes indésirables. Beurk! Y'avait même des vers qui grouillaient au plafond! Dans MA cuisine! Je suis encore malade rien qu'à y penser. Certains avaient collé leur chrysalide dans un coin. J'ai dû gratter pour en venir à bout. Et j'ai dû aller chercher une échelle pour y accéder. Andreea et moi avons ensuite vérifié toute la nourriture pour voir ce qui attirait ces bestioles. Et j'ai réorganisé la cuisine selon mon idée. Je frotte, je décide où vont les choses, c'est normal!


Je flatte un peu mon ego en m'estimant indispensable, mais vraiment, on voit la différence. Le lendemain, je me suis attaquée au reste de l'appartement, principalement la salle de bain. Là, je ne jette pas la pierre aux filles pour l'état de la pièce. La machine à laver est tombée en panne et le réparateur devait repasser pour terminer le travail. Du coup, des piles de linge sale, de la poussière et la machine étaient au milieu de la salle de bain. Il y avait aussi des cheveux partout. Ils bouchaient l'évier (j'étais pas à court de trucs dégueu à faire). Il faut le dire, ramasser cet amas gluant de cheveux et de savon qui bouche l'évier n'est pas drôle, mais quand on sait en plus qu'on n'a absolument rien à voir avec ça, c'est encore pire. Longs et noirs, pas de doute, ils ne sont pas à moi. La coupable, c'est ma locataire. Cette fille, par ailleurs très gentille, est une véritable usine à cheveux. Je me demande comment elle en a encore sur la tête vu la quantité astronomique que je retrouve un peu partout dans l'appart.

Après le passage du réparateur, j'ai donc remis la salle de bain en état. Ah, j'adore mon appart quand il est propre et bien rangé.

Je récupère ma chambre aujourd'hui! J'ai hâte de m'y attaquer...