
vendredi 16 novembre 2007
Il neige sur Vienne

vendredi 9 novembre 2007
Les vacances : épisode 5, il est 5h, Vienne s'éveille
Réveil scandaleusement trop tôt pour conduire mes parents à l'aéroport. Je vais pas me plaindre, car cette heure très matinale rend la circulation très fluide....
Après cette excursion à l'aéroport, j'ai eu droit à une petite visite à la Gare de l'Ouest (Westbanhof), où j'ai accompagné le reste de mes visiteurs. Et après quelques dernières photos, j'ai pris congé de mon petit Denis, de Simon et de leurs parents.
Je suis rentrée à la maison, qui, pour la première fois depuis une semaine, était parfaitement calme. Et malgré le plaisir de patauger dans mon immense baignoire pendant une heure, j'ai trouvé ça un peu dur de me retrouver toute seule.
Merci à vous de m'avoir rendu visite et de m'avoir gâtée quand vous étiez ici. J'ai adoré découvrir Vienne avec vous et vous faire découvrir ma vie ici.
Et pour les autres, je crois que mon appartement a été testé et approuvé comme hotel pour les visiteurs en provenance de Belgique, vous pouvez venir sans risque... J'accepte les paiements en chocolat. ;-)
Les vacances : épisode 4, Hundertwasser un peu, beaucoup,...
Les maisons (qui offrent un fameux contraste avec les bâtiments voisins) :
En face des maison se trouve une galerie commerçante dans le même style, partout de la couleur, et un sol pas plat. Même les toilettes sont décorées:
La maison de l'art (Kunsthaus) abrite une jolie collection de peintures et oeuvres diverses de l'artiste. Notre journée de visite a commencé avec Hundertwasser et a fini avec lui.
Avant de retourner à Hundertwasser, petit détour par la Donauturm, la tour du Danube.
On monte à cette tour pour admirer la vue sur la ville bien sûr, mais il y a également un café et un restaurant panoramiques. Oui, Béa, ça tourne! ;-)
On pourrait croire qu'on a passé notre temps à manger durant nos visites, mais le tourisme culinaire est une forme de tourisme comme une autre.
J'ai opté pour des Kaiserschmarrn, crèpe épaisse coupée en morceaux, servie accompagnée de compote ou de confiture.

Nous avions appris la veille à Schönbrunn que c'était un des plats préférés de l'empereur François-Joseph. Si c'est bon pour lui, y'a pas de raison que ça ne le soit pas pour nous...
Les vacances: épisode 3, Emi impératrice
Les serres
La Gloriette
L'obélisque (comme si les Egyptiens avaient le monopole!)
Les fausses ruines romaines (un peu kitsch comme déco)
Après plusieurs heures passées à Schönbrunn, je n'ai pas laissé le temps de souffler à mon groupe de touristes, et nous sommes allés au Prater.
Dîner sur le pouce typique dans un Würstelstand, un petit kiosque où on vend des saucisses. Là, la principale difficulté est de comprendre quels sont les différents types de saucisses pour éviter les mauvaises surprises. Alors, voyons, si je ne me trompe pas, il y a les Bratwurst (saucisses grillées), les Frankfurter (saucisses de Francfort, ça c'était facile), les Käsekrainer (saucisses fourées au fromage), les Currywurst (saucisse saupoudrée de curry)... Evidemment cette liste n'est pas exhaustive. Les saucisses sont servies coupées sur une assiette en carton, avec ketchup et moutarde, et avec du pain. On peut aussi avoir un hot-dog avec la saucisse de son choix. Ou alors on opte comme moi pour un Langos, une spécialité hongroise. C'est un pain plat frit, fait avec une pâte à base de pommes de terre.
Une fois repus, nous nous rendons au centre ville, où je montre en connaisseuse la cathédrale Saint Etienne (Stephansdom), l'Eglise Saint Pierre (Peterskirche) et la Hofburg.
Après une journée aussi chargée, il est normal de s'arrêter pour un café. Malheureusement, il n'y a pas de place pour un groupe de 7 personnes au café où je veux les emmener. Un vrai Kaffeehaus tout ce qu'il y a de plus traditionnel. Nous nous rabattons sur une petite pâtisserie près de chez moi. Je suis assez frustrée, je déteste que les choses ne tournent pas comme prévu quand j'organise les visites! Heureusement après une bonne dose de chocolat, je suis un peu plus relax.
Le soir, encore un resto, mes invités ont envie de manger de la cuisine typique. Et pour manger autrichien, ça, on a mangé autrichien: Spätzle, Schnitzel, Strudel... Si on ajoute les Knödel, on tient les 4 -el, le quatuor de base de la cuisine locale dont raffolent les touristes.
lundi 5 novembre 2007
Les vacances: épisode 2, la journée aux musées
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Après ça, on méritait bien une petite pause pour manger au Naschmarkt, qui se divise en une partie marché, et une partie restaurants. Ambiance garantie!
Le Naschmarkt est à côté du Pavillon Sécession, qui est un musée! Nous avons donc décidé de le visiter pour admirer la fameuse frise de Klimt. Encore une fois, ne vous fiez pas à M. Michelin qui accorde deux étoiles à ce musée! Ce musée a un très mauvais rapport qualité-prix. Il n'y a rien d'intéressant à voir à part la frise, qui est placée en hauteur et qu'on ne voit donc même pas bien. Déçus de cette visite, on passe à la suite du programme : direction le Belvédère en passant par la Karlsplatz.
Les pavillons Otto Wagner, à l'origine l'entrée du métro.
L'église St Charles
Et le Belvédère. Il faut dire qu'une certaine personne, dont je tairai le nom, restait sur sa faim en ce qui concerne les Klimt! Là, pas de déception, le Belvédère supérieur est un petit trésor pour les inconditionnels de ce peintre.
Satisfaits et fatigués, nous sommes rentrés à la maison. Mais pas question de s'endormir! Mes aventures en voiture dans Vienne n'étaient pas finies. Il se trouve que je devais aller réceptionner "un colis" à la gare: ma tante Béa, mon oncle Patrick, Simon et Denis! Malgré un peu de retard (conduire en ville, quel bonheur! on trouve toujours des embouteillages!!!), je les retrouve. Sans plus attendre, on rentre à l'appart où ils s'installent et puis resto. Mes visiteurs sont assez surpris de constater qu'ici, on fume toujours au restaurant! Choc culturel! Moi, limite blasée, je suis déjà habituée, même si je suis loin d'apprécier cette particularité de mon pays de résidence.
L'invasion belge a commencé...
dimanche 4 novembre 2007
Les vacances: épisode 1, la folle du volant
Là, qui je retrouve? Typhaine! C'est incroyable comme Vienne est une petite ville, non? Elle allait accueillir sa soeur. On a attendu ensemble. Et quelques minutes après leur départ, voilà mes parents qui arrivent. On ne perd pas de temps et on récupère la voiture. De belles bourasques de vent les saluent pour leurs premiers pas sur le sol autrichien.
Papa: Il y a beaucoup de vent ici?
Moi: Oh non, seulement quand il ne pleut pas!
Bon, d'accord, j'exagère. Surtout que le ciel s'est montré clément pour nos visites. Il s'était vidé de toute la pluie la semaine avant.
Retour à la maison. En discutant, je suis la mauvaise direction et voilà déjà que je m'énerve. Heureusement, je commence à connaître la ville et il ne me faut pas longtemps pour retrouver un endroit que je connais.
Dans leurs bagages, plein de bon chocolat de chez nous et des cadeaux, des choses utiles comme ma deuxième couette (je suis parée pour accueillir mes visiteurs) ou des plats pour mon micro-ondes que je n'ai pas encore, et des choses que j'avais oubliées comme ma montre ou mes posters.
Le lendemain, je reprends la voiture. Direction Shopping City Süd (nom de code SCS). C'est un immense centre commercial à la limite de la ville. Il faut vraiment une voiture pour y aller. Et pour ramener tout ce qu'on a acheté.
Pour changer de magasin aussi la voiture n'est pas du luxe. Mais c'est loin d'être une partie de rigolade. J'en suis sûre maintenant, les Autrichiens ont un problème avec la gauche. Tourner à gauche au volant est quasiment mission impossible dans ce pays! Et me voilà en train de tourner, de tourner, de tourner, et de REtourner dans le parking derrière Ikea. Pas moyen d'en sortir pour aller au magasin d'électroménager. On s'était dit qu'on trouverait tout ce qu'il faut au MediaMarkt (pas fou!). Mais c'est un scandale! Un complot visant à imposer les écrans plats au monde entier. Ils en avaient des centaines exposés. Mais pas moyen de trouver les télés traditionnelles. Quand enfin on les trouve, il n'y avait qu'un modèle à moins de 100 euros! C'est n'importe quoi, on n'a plus le droit de vouloir une petite télé pas chère de nos jours? On a changé de magasin.
Mes parents m'ont gâtée: un cadre de lit (je n'avais qu'un matelas), un micro-ondes, une TV... On passe l'après-midi à installer tout. Je suis trop bien dans mon appart maintenant.
Le soir, restaurant! Mais nous n'étions pas seuls. Toute la Belgique avait décidé de visiter Vienne ces vacances? On pourrait le croire. Il se trouve que des amis de mes parents, Eliane et José, se trouvaient à Vienne au même moment, fameuse coïncidence. On les retrouve donc pour aller manger. Andreea, ma coloc, nous a suggéré le restaurant, et elle nous accompagne aussi.
En avant les bières spéciales, les Schnitzel, et les Strudel. Miam! Il fallait bien prendre des forces pour le lendemain.
On termine la journée par une visite de Vienne by night...
Les vacances
Pour préparer leur venue, je me suis transformée en fée du logis et j'ai passé 3 jours à faire les courses, à cuisiner, et à frotter, ranger, aspirer, nettoyer l'appart. J'ai aussi mis au point dans les grandes lignes un programme de visites. Et j'ai visité le musée Albertina, pour m'assurer que ça valait la peine (je suis très consciencieuse, vous trouvez pas?)
Pas vraiment le temps de se reposer. Mais depuis quand les vacances sont faites pour se reposer???
Emilie, internationale de basket
Mon royaume pour une bombe de Reflex Spray! Mais je n'ai pas plus de royaume qu'il n'y a de Reflex Spray en Autriche! Horreur! Heureusement je trouve le nom d'un produit équivalent sur le net et le trouve de suite à la pharmacie au bout de ma rue.
Le jeudi, jour du match, j'avais l'impression que la journée de cours ne voulait pas finir. Je retrouve une partie de mon équipe sur le terrain et rencontre l'autre partie juste avant le match, c'était un peu bizarre!
Je vous explique comment ça fonctionne. C'est un tournoi amical entre des équipes d'étudiants principalement (mais il y a aussi d'autres personnes). Les équipes doivent être mixtes et il doit toujours y avoir au moins une fille sur le terrain dans chaque équipe. Pour favoriser la mixité, les filles ont un point bonus quand elles marquent un panier (sauf les lancers francs). Et les garçons n'ont pas le droit de sauter pour les contrer. On peut faire les changements à n'importe quel moment (un peu comme on fait à l'entraînement). Il y une bonne ambiance.
J'ai marqué un 4 points! LOL C'est bizarre à dire, mais avec le points bonus, mon 3 points est devenu un 4 points! J'ai pas trouvé ma performance éblouissante mais mes coéquipiers et coéquipières (parce que dans cette équipe je ne suis pas la seule fille) avaient l'air impressionnés par mon shot.
On a gagné finalement, et après, on a été boire un verre pour fêter ça. J'étais en grande forme, motivée par le sport et le fait d'être dans une équipe.
Maintenant, j'ai même une vie sociale... ;-)
Emilie et les garçons
Après avoir trouvé le rythme pour les cours à donner et m'être inscrite à des leçons d'allemand, il ne me restait plus qu'à me remettre au sport. Les gâteaux, ça ne pardonne pas pour la ligne.
Mon idée était de m'inscrire dans une équipe de basket. Le sport est un excellent moyen de rencontrer des gens, et puis ça me manquait.
On m'avait conseillé de m'inscrire au centre sportif de l'université. Il ne me restait plus qu'à comprendre comment faire... Après avoir cherché toutes les infos disponibles sur le net, j'ai pris mon courage à deux mains, et je suis partie. Mais ma première tentative s'est soldée par un échec. Je me suis trompée en prenant mes repères sur la carte et j'ai donc tourné pendant plus d'une demie heure avant de jeter l'éponge et de rentrer à la maison, fatiguée, affamée et frigorifiée.
Le lendemain, après vérification sur la carte, j'ai trouvé l'endroit où je devais aller et je ne sais toujours pas par quel miracle j'ai réussi à m'inscrire. C'était déjà une victoire.
Et le mardi suivant, je suis donc allée à l'entraînement. Mais l'Autriche me réserve toujours une surprise quand je ne m'y attends pas. Je débarque dans la salle, et là, je ne vois que des garçons... Je me laisse pas décourager, je me dis que les filles vont arriver. Mais elles sont jamais venues. Pourtant c'est bien un entraînement mixte. Bon, ça fait rien, j'étais trop contente de jouer. Et je fais de mon mieux pour ne pas me laisser impressionner, ce qui n'est pas simple quand des gars de deux têtes de plus que moi me fonce dessus. Même pas peur!!!
La barrière de la langue n'a pas été insurmontable. Bien sûr j'avais la roue de secours de l'anglais. Et puis la stratégie est de se mettre à la dernière place de la file et d'observer ce que font les autres.
Et pour ce qui est d'observer, j'ai bien observé. Certaines choses que je me serais bien passée de voir d'ailleurs. Parce que si les gars en Belgique mettent déjà leurs shorts bas quand ils jouent, ici, la mode, c'est encore plus bas visiblement. Et il faut bien dire que je n'ai pas l'habitude de jouer en voyant çà et là 20 cm de caleçon qui dépassent. C'était quelque peu... déstabilisant.
Mais bon, l'entraînement s'est bien passé. Même mieux que ça, puisque je me suis faite engager le jour même dans une équipe. Après l'entraînement un gars est venu me voir et m'a demandé si ça me disait de jouer dans une équipe qui participe à un tournoi pour le fun. Ils avaient besoin de filles dans l'équipe. Super! Et là, tout va très vite. Premier entraînement avec cette équipe immédiatement. Et ils me demandent de m'inscrire tout de suite, car le premier match a lieu deux jours plus tard.
Je rentre à la maison et je remarque à peine les 40 minutes de marche sous la pluie tellement je suis contente. Je le savais, le sport est parfait comme moyen d'intégration.